Bismi l-Lahi r-Rahmani
r-Rahim La louange
est à Allah le
Seigneur des mondes.
Celui qui est exempt
des caractéristiques
des créatures, comme
la direction, le
corps, l’endroit et
le fait d’être au-dessus.
Que l’honneur et
l’élévation en degré
soient accordés à
notre maître
Mouhammad, celui qui
est venu avec
l’effacement de
l’association (Ach-chirk)
et de l’athéisme (al-‘Ilhad),
celui qui nous a
ordonné d’exempter
Allah ta’ala des
attributs des
esclaves, celui sur
qui a été révélée la
sourate ( قل هو الله
أحد الله الصمد لم
يلد و لم يولد و لم
يكن له كفوا أحد )
[qui signifie: "Dis
que Allah est
unique, Il n'a
besoin de rien, Il
n'engendre pas et Il
n'est pas engendré
et qu'Il n'est pas
d'équivalent"] ainsi
que le verset ( ليس
كمثله شيء و هو
السميع البصير ) [il
se lit Layça
kamithlihi chay' wa
houwa s-Samee'ou l-Baseer"
et il signifie "Rien
n'est tel que Lui"]
ainsi qu’ à sa
famille et ses
compagnons, ceux qui
ont suivi sa bonne
guidée jusqu’au jour
du jugement. Mahmoud
fils de Mouhammad
fils de Ahmad
Khattab As-Soubki
dit :
[LA QUESTION]
“Un de ceux qui
veulent connaître la
science de la
religion, et
s’attacher à la voie
du Salaf et du
Khalaf m’a interrogé
au sujet de ce qui
n’est pas explicite
dans les ‘ayah et
les hadiths, par sa
parole : « Que
disent les maîtres
des savants, que
Allah ta’ala
les protège, au
sujet de celui
qui a pour croyance
que Allah ‘azza
wa jall a une
direction, ou qu’Il
est assis sur le
trône dans un
endroit spécifique,
qui dit que cela est
la croyance du Salaf,
qui amène les gens à
croire cette
croyance, qui leur
dit que celui qui ne
croit pas cela est
un mécréant, en
prenant pour
argument Sa parole
ta’ala (الرحمن على
العرش استو ى ) [Sourate
Taha verset 5, qui
se lit :
ar-Rahman 'ala l-'archi
stawa, et dont
le sens apparent
serait que Dieu
serait établi sur le
Trône, mais vous
allez voir qu le
Chaykh as-Soubki
explique qu'il ne
faut pas le
comprendre ainsi] Et
Sa parole ‘azza wa
jall ( ءأمنتم من في
السماء ) [Sourate
al-Moulk verset 16
qui se lit : A
amintoum man
fis-samaa, et
qui littéralement
signifie "Vou
croyez-vous à l'abri
de celui qui est au
ciel?"] Est-ce
que cette croyance
est correcte ou
fausse ? Et si elle
est fausse, est-ce
que celui qui dit
cela devient
mécréant en ayant
cette croyance
précédemment citée ?
Est-ce que tous ces
actes comme la
prière, le jeûne et
autres que ceux-là
des actes de la
religion sont
annulés ? Est-ce que
sa femme cesse
d’être son épouse ?
Et est-ce que,
s’il meurt sur cet
état avant de se
repentir, on ne le
lave pas, on ne fait
pas la prière
funéraire en sa
faveur, on ne
l’enterre pas dans
un cimetière de
musulmans ? Et
est-ce que celui qui
le croit dans cette
croyance devient
mécréant comme lui ?
Et que dites-vous
au sujet de
certaines personnes
qui prétendent que
nier les six
directions à Allah
ta’ala reviendrait
selon eux à nier
l’existence de Allah
ta’ala ?
Répondez-nous, que
Allah vous rétribue
en récompense en
indiquant la voie du
Salaf et du Khalaf
dans ces deux ‘ayah
et ce qui est du
même ordre parmi les
‘ayah non explicites
comme Sa parole (
إليه يصعد الكلم
الطيب ) [Sourate
verset qui se lit
Ilayhi yaS'adou l-kalimou
t-tayyib, et qui
littéralement
signifierait "Et à
Lui remontent les
bonnes paroles"] Et
des hadiths des
attributs comme le
hadith ( ينزل ربنا
إلى سماء الدنيا )
[qui se lit
yanzilou Rabbouna
ila s-Samaa'i d-dounya]
Et le hadith de la
femme esclave d’une
explication qui nous
suffise en citant
les paroles des
savants du Tafsir et
du hadith, de la
jurisprudence, du
Tawhid, avec les
détails complets
pour que les langues
de ces gens-là, qui
assimilent Allah
ta’ala à Ses
créatures, cessent
de diffuser leur
mal. Ils prétendent
que le Ta’wil des
savants du Khalaf
serait de la
mécréance en
soutenant que c’est
la voie des
jahmiyyah mécréants
et ils ont diffusé
cela parmi les gens
du commun. Que Allah
ta’ala vous rétribue
en bien pour la
religion de la
meilleure des
rétributions.
[LA REPONSE]
§ J’ai répondu
par l’aide de
Allah ta^ala et
j’ai dit : §
Bismi l-Lahi
r-Rahmani r-Rahim,
la louange est à
Allah Celui qui
guide vers la
vérité. Que
l’honneur et
l’élévation en degré
soient accordés à
celui qui a reçu la
sagesse et
l’éloquence. Ainsi
que sa famille et
ses compagnons, ceux
que Allah a guidés
et à qui Il a
accordé la réussite.
Le jugement de
cette croyance est
qu’elle est infondée
et celui qui y croit
est un mécréant par
l’unanimité des
savants musulmans
que l’on prend en
considération.
La preuve selon la
raison est
l’exemption de Allah
ta’ala du début et
le fait qu’Il est
différent de ce qui
entre en existence.
Et la preuve à
partir des textes
est Sa parole ta^ala
( ليس كمثله شيء و هو
السميع البصير )
[cela se lit
Layça kamithlihi
chay' wa houwa
s-Samee'ou l-Baseer"
et cela signifie
"Rien n'est tel que
Lui"] Quiconque a
cru que Allah ta’ala
est incarné dans un
endroit, qu’Il
est en contact avec
un endroit ou avec
quoi que ce soit
parmi les créatures
comme le trône, le
piédestal, le ciel,
la terre ou autre
que cela est
catégoriquement un
mécréant.
Tous ses actes
seront annulés que
ce soit sa prière,
son jeûne, son
pèlerinage et autres
que ceux-là. Sa
femme cesse d’être
son épouse, il doit
se repentir
immédiatement et
s’il meurt sur cette
croyance, que Allah
ta’ala nous en
préserve, il
n’est pas lavé, on
ne fait pas la
prière funéraire en
sa faveur, on ne
l’enterre pas dans
un cimetière de
musulmans. Et
sont pareils à
celui-là tous ceux
qui ont cru [en une
telle personne] avec
cette croyance, que
Allah ta’ala nous
préserve du mal de
nos âmes et de nos
mauvais actes.
Quant au fait
d’amener les gens a
croire en cela et a
leur dire que ne pas
croire ainsi est de
la mécréance,
ceci est [également]
de la mécréance et
une grave calomnie.
Sa prétendue
argumentation par
ces deux ‘ayah est
infondée.
Comment quelqu’un de
raisonnable
comprendrait-il de
ces deux ‘ayah et de
ce qui est du même
ordre, que Allah
‘azza wa jall serait
assis sur le trône,
ou s’assoit dessus
ou, qu’Il est dans
le ciel ou ce qui
est du même ordre de
ce que prétend ce
groupuscule alors
que la Parole de
Allah n’est pas
créée, qu’Elle est
un des attributs de
Allah ta’ala exempt
de début ? Il existe
avant l’existence du
trône et des cieux.
Allah ta’ala a pour
attribut l’Istiwa’
‘ala l ‘arch avant
l’existence du
trône. Est-ce qu’Il
était assis selon
eux sur le trône qui
était inexistant
avant son existence
? Est-ce que Allah
jalla jalalouhou
aurait été dans le
ciel avant la
création des cieux ?
Quelqu’un de
raisonnable ne
conçoit pas cela.
Est-ce que la raison
va croire que celui
qui est exempt de
début s’incarne dans
quelque chose qui
entre en existence
?Certes nous
appartenons à Allah
et nous reviendrons
à Son jugement. En
résumé, celui qui
dit ces paroles
ainsi que ces
semblables qui
n’acceptent pas la
confirmation, ni par
la raison ni par les
textes transmis,
sont devenus
mécréants alors
qu’ils pensent
qu’ils sont en train
de bien faire.
Ce qui est
catastrophique est
qu’ils prétendent
être des Salafites,
alors que ce sont
des gens écartés de
la voie de la vérité
blâmant les
meilleurs musulmans.
La hawla wa la
qouwwata ila bi
l-lah al-’aliyy
al-’adhim.
[LA METHODE DU
SALAF ET DU KHALAF
POUR CES VERSETS]
Quant à la voie du
Salaf et du Khalaf
concernant les
‘ayah et les
hadiths non
explicites (moutachabih),
tous se sont
accordés à dire que
Allah ta’ala est
exempt des
caractéristiques des
créatures. Allah
‘azza wa jall n’a
pas d’endroit, ni au
trône, ni dans le
ciel, ni ailleurs.
Et Il n’est pas
caractérisé par
l’incarnation dans
des choses qui
seraient entrées en
existence, ni par le
contact avec quoi
que ce soit, ni par
le changement, ni
par le déplacement
et ce qui est du
même ordre des
caractéristiques de
ce qui entre en
existence. Mais
Allah soubhanahou
wa ta’ala est
tel qu’Il est avant
l’existence du
trône, avant qu’Il
n’ait créé le trône,
le piédestal, les
cieux et autres
choses qui sont
entrées en
existence. Le Hafidh
[al-‘Asqalani ] a
dit dans al-Fath :
“Les Faqih se sont
tous accordés qu’ils
soient en orient ou
en occident à croire
en le Qour’an et en
les hadith qui sont
parvenus par les
gens dignes de
confiance d’après le
messager de Allah
Salla llahou ‘alayhi
wa ‘ala ‘alihi
sallam
concernant les
attributs du
Seigneur sans
assimilation ni
interprétation par
un sens qui n’est
pas correct”.
Mais ils ont
seulement divergé
entre eux concernant
l’explication du
sens qui est visé
par ces ‘ayah
et ces hadith.
[LA METHODE DU
SALAF]
Le Salaf, que Allah
ta’ala l’agrée, a
pour croyance en ces
‘ayah et ces
hadith tout
comme ils sont
parvenus. Ils ont
pour croyance qu’ils
n’ont pas le sens
apparent en raison
de la parole de
Allah ta”ala
( ليس كمثله شيء و هو
السميع البصير )
Layça kamithlihi
chay’ wa houwa
s-Samee’ou l-Baseer
[ cela signifie
"Rien n'est tel que
Lui"]
Et ils remettent la
connaissance du sens
visé à Allah ta’ala,
en raison de Sa
parole ^azza wa jall
“wa ma ya’lamou
ta’wilahou illa
llaah” ( و ما
يعلم تأويله إلا الله
) [Sourate 3, verset
7, cela signifie "Et
ne sait son
interprétation que
Allah"];et ils
disent au sujet de
la ‘ayah
ar-Rahman ‘ala
l-’archi stawa (
الرحمن على العرش
استوا ) [Sourate
Taha verset 5, dont
le sens apparent
serait que Dieu
serait établi sur le
Trône, mais vous
allez voir qu le
Chaykh as-Soubki
explique qu'il ne
faut pas le
comprendre ainsi] :
“Istawa’, d’un
istiwa’ qui est
digne de Lui et que
seul Lui, Allah
‘azza wa jall,
sait”.
Et pour la
‘ayah A
amintoum man
fis-samaa (
ءأمنتم من في السما )
[Sourate al-Moulk
verset 16, qui
littéralement
signifie "Vous
croyez-vous à l'abri
de celui qui est au
ciel?"] :[Les gens
du Salaf disent:]
“Nous avons foi en
ces versets selon le
sens que Allah a
voulu, tout en
L’exemptant
parfaitement des
attributs de ce qui
entre en existence
ainsi que de
l’incarnation.
Ils disent au
sujet de la ‘ayah
yadoullah fawqa
aydihim ( يدالله
فوق أيديهم )
[Sourate Fath verset
10, qui
littéralement
signifierait que "Sa
main est au-dessus
des leurs" mais ici
ce n'est pas le sens
qui est visé] :”Il a
un yad pas comme nos
mains et ne le sait
que Allah ta’ala”;
et ainsi pour toutes
les ‘ayah non
explicites (
moutachabihah).
L’imam glorieux,
le salafite Ibnou
Kathir dans le
troisième tome de
son Tafsir page 488
a dit, quant à la
parole de Allah :
thoumma stawa ala
‘arch ( ثم استوى
على العرش )[Sourate
al-A'raf verset 54,
que vous pouvez
retrouver dans ce
site]
Les gens ont
à ce sujet
plusieurs avis ,
mais ce n’est
pas le lieu de
les détailler
ici. Nous citons
ici la voie du
Salaf vertueux
de Malik,
al-Awza’iyy,
ath-Thawriyy,
Layth Ibnou
Ka’b,
Ach-Chafi’iyy,
Ahmad ibnou
Hanbal, Ishaq
ibnou Rahawih et
d’autres qu’eux
parmi les imams
musulmans du
passé et
contemporains et
plus récents, à
savoir de lire
ces ‘ayah
comme elles sont
parvenues. Sans
attribuer le
comment, ni
d’assimilation,
ni annulation de
ces ‘ayah.
Et le sens
apparent qui
vient à l’esprit
des
assimilateurs
est nié au sujet
de Allah ta’ala.
Car Allah n’a
pas de
ressemblance
avec quoi que ce
soit de Ses
créatures.
Rien n’est tel
que Lui et Il
est celui qui
entend et qui
voit. Mais il en
est comme l’on
dit les imams
parmi lesquels
Na’im ibnou
Hammad
al-Khouza’iyy,
le chaykh de
Al-Boukhariyy,
qui a dit : «
Celui qui
assimile Allah à
Ses créatures
est un mécréant,
et celui qui
renie ce que
Allah a cité
comme attributs
pour Lui-même
est mécréant.
Et il n’y a pas,
dans les
attributs que
Allah a cités
comme étant Ses
propres
attributs ni
dans ceux que
Son messager a
cités,
d’assimilation.
Celui qui
confirme à Allah
ta’ala ce qui
est parvenu dans
les ‘ayah
explicites et
les nouvelles
sûres,
conformément à
ce qui est digne
de l’éminence de
Allah ta’ala et
qui a nié au
sujet de Allah
ta’ala les
défauts, il aura
suivi la voie de
bonne guidée ” .
Et [on trouve]
semblable à cela
dans d’autres tafsir
des Imams
véridiques.
Et ils disent au
sujet du hadith
yanzilou Rabbouna
ila s-Samaa’i
d-dounya (ينزل
ربنا إلى سماء الد
نيا ):”C’est un
nouzoul qui
est digne de Lui et
que seul Lui, Allah
ta’ala sait”. Quant
au hadith de la
femme esclave,
al-jariyah, qui
a été rapporté par
Mouslim et Abou
Dawoud par la voie
de Mou’awiyah ibnou
al-Hakam dans lequel
il est dit que le
prophète
sallallahou ‘alayhi
wa sallam a
interrogé la femme
esclave en lui
disant أين الله [aynallah]
et qu’elle a répondu
في السماء [fis-samaa']
et qu’il a dit من
أنا [man ana]
et qu’elle lui a
répondu أنت رسول
الله [anta
raçouloullah] et
il a dit à son
maitre أعتقها فإنها
مؤمنة [ce qui
signifie: Libère-là
car certes elle est
croyante], ils
disent à son sujet
ce qu’ils ont dit au
sujet de la ‘ayah
a amintoum man
fis-samaa’(
ءأمنتم من في السماء
)
Et il en est de
même au sujet des
hadith des attributs
non explicites. Ils
ont argumenté cela
par sa parole
‘azza wa jall “Houwa
l-ldhee anzala
‘alyka l-kitab
minhou aayaat
mouhkamaat wa hounna
oummou l-kitaab wa
akhr moutachaabihaat
fa amma l-ladheena
fee qouloubouhim
zayghou fa
yatab’ouna maa
yatachaabah minh
ibtaghaa’ al-fitnah
wa btaghaa’
ta’wilihi wa lam
ya’lam ta’wilahou
illallaah ( هو
الذي أنزل عليك
الكتاب منه آيات
محكمات و هن أم
الكتاب و أخر
متشابهات فأما الذين
في قلوبهم زيغ
فيتبعون ما تشابه منه
ابتغاء الفتنة و
ابتغاء تأويله و ما
يعلم تأويله إلا الله
). [ ce qui signifie
:« C'est Lui (Allah)
Qui t'a révélé le
Livre au sein duquel
il y a des 'ayah
explicites
(mouhkamah) qui sont
la base du Livre et
d'autres ['ayah qui
sont] non explicites
(moutachabihah).
Quant à ceux dont
les cœurs sont
déviés, ils suivent
ce qui n’en est pas
explicite pour faire
tomber dans
l’égarement et faire
de mauvaises
interprétations, et
ne connaît son
interprétation que
Allah] .Ils ont dit
que l’on s’arrête
[au mot Allah] avec
cette récitation.
Quant à la suite
“wa
r-Raashikhouna fi
l-ilm “( و
الراسخون في العلم )
[c'est-à-dire "et
ceux qui sont versés
dans la science",
pour le Salaf,
c'était une parole
pour indiquer que
les plus illustres
de ceux qui ont la
science croient en
la véracité des
‘ayah
non-explicites (moutachabihah)
du Qour'an.
[LA METHODE DU
KHALAF]
Quant au Khalaf, que
Allah ta’ala leur
fasse miséricorde,
ils disent au sujet
de cette ‘ayah
et de ces hadith,
que leur sens est
connu. Ainsi le sens
de ar-Rahman ‘ala
l-’archi stawa (
الرحمن على العرش
استوا ) est “Istawla
bil-qahar“,
c’est-à-dire « Il a
dominé », que le
trône est sous la
destinée de Allah.
Et la
signification de
a amintoum man
fis-samaa’ (
ءأمنتم من في السماء
), c’est : “Celui
dont la souveraineté
est au ciel”, ou
alors c’est pour
dire que c’est une
forme en langue
arabe qui indique la
glorification de
Allah ta’ala en lui
attribuant al
‘oulouw et al
‘athamah et
l’exemption ddu fait
d’être dessous ou en
bas (as-soufl wa
at-taht), non
pas que Allah ta’ala
est incarné dans le
ciel, car
l’incarnation fait
partie des
caractéristiques des
corps et des signes
d’entrée en
existence et Allah
est exempt de cela.
Et la signification
de yanzilou
Rabbouna ila
s-Samaa’i d-dounya
( ينزل ربنا إلى سماء
الدنيا ),
c’est-à-dire que
c’est Son messager
qui descend au ciel
du bas-monde, ou
bien Sa miséricorde.
Quant à la décision
du messager salla
llahou ta’ala
‘alayhi wa ‘ala
alihi wa sallam
de libérer la femme
esclave, lorsqu’elle
a dirigé sa main
vers le ciel, c’est
parce que que cela
de sa part indique
qu’elle n’attribue
pas d’associé à
Dieu. Car en
montrant le ciel du
doigt, il a su
qu’elle n’était pas
de ceux qui adorent
les idoles qui sont
sur terre. Il en est
de même dans les
autres ‘ayah
et hadith et c’était
pour les savants du
Khalaf une
indication [de plus
pour confirmer le
fait que] qu’[il
faut s'arrêter au
mot 'ilm] dans la
récitation de la
‘ayah honorable pour
la parole de Allah
ta^ala wa
r-Raashikhouna fi
l-ilm ( و
الراسخون في العلم )
[et donc on lirait :
"C'est Lui (Allah)
Qui t'a révélé le
Livre au sein duquel
il y a des 'ayah
explicites
(mouhkamah) qui sont
la base du Livre et
d'autres ['ayah qui
sont] non explicites
(moutachabihah).
Quant à ceux dont
les cœurs sont
déviés, ils suivent
ce qui n’en est pas
explicite pour faire
tomber dans
l’égarement et faire
de mauvaises
interprétations, et
ne connaissent son
interprétation que
Allah ainsi que ceux
qui sont versés dans
la science.”
Ils argumentent
cela par le fait que
le Qour’an est en
langue arabe et que
la langue arabe
contient le sens de
ces mots qui sont
dans ces ‘ayah non
explicites.
Les voies du salaf
et du khalaf sont
toutes deux
correctes. Les
preuves indiquent
leur vérité et le
surcroit de mérite
revient au Salaf.
Celui qui attribue
donc aux savants du
salaf ou du khalaf
quelque chose de
contraire à cela,
c’est un égaré qui
déroute les gens.
Celui qui dit que
la voie du Khalaf
est la voie des
Jahmiyyah, c’est un
calomniateur menteur.Car
“les
Jahmiyyah
sont ceux qui
ont suivi Jahm
ibnou Safwan qui
a prétendu que
la personne est
contrainte dans
ces actes, il a
nié toutes les
capacités. Il a
prétendu que le
paradis et
l’enfer auront
une fin. Il a
prétendu aussi
que la foi est
uniquement le
fait de
connaitre de
Allah ta’ala et
que la mécréance
est uniquement
le fait
d’ignorer
[l'existence] de
Allah. Il a dit
qu’il n’y a pas
d’actes à autre
que Allah ta’ala
mais que les
actes sont
attribués aux
créatures par un
sens figuré tout
comme on dit que
le soleil a
quitté le zénith
ou que le moulin
a tourné sans
qu’ils soient
sujets ou
capables de
faire ce qui a
été cité à leur
sujet. Il a
prétendu
également que la
science de Allah
ta’ala est
entrée en
existence. Il
s’est abstenu de
dire que Allah
est un chay’ ou
qu’Il est Hayy’
ou qu’Il est
‘Alim ou qu’Il
est Mourid. Il a
dit : « Je ne
lui donne pas un
terme qu’il est
possible
d’utiliser pour
autre que Lui
comme chay’, ou
Hayy ou ‘Alim ou
mourid et ce qui
est du même
ordre ». Il
acceptait
d’attribuer [à
Dieu] le fait
qu’Il est qadir,
moujid, fa’il,
khaliq, mouhyiy
moumit car ces
attributs Lui
sont spécifiques
. Il a prétendu
que la parole de
Allah ta’ala est
entrée en
existence tout
comme l’ont dit
les qadariyy. Et
il n’a pas dit
que Allah ta’ala
est moutakallim.
Nos compagnons
l’ont déclaré
mécréant dans
tous ces
égarements. Et
les qadariyy
l’ont déclaré
mécréant quand
il a dit que
Allah ta’ala est
créateur des
actes des
esclaves. Les
différents
groupes de la
communauté se
sont accordés à
le déclarer
mécréant.”Fin de
citation du
livre al-Farqou
bayna l-firaq de
l’imam Abou
Mansour ^Abdou
l-Qahir
al-Baghdadiyy
page 199.
[présente ds ce
site]
Et à partir de
là, tu sauras que
les savants du
Khalaf sont
innocents de cette
voie [des Jahmiyyah]
et de ceux qui l’ont
suivie.
Quant à ce qui a
été dit au sujet de
« renier les six
directions au sujet
de Allah ta^ala
revient à nier Son
existence », ce
n’est d’évidence
qu’une parole
infondée, en
raison de ce qui est
connu que Allah
‘azza wa jall existe
avant l’existence
des six directions
citées qui sont
haut, bas, devant,
derrière, droite et
gauche. Il existe
avant l’existence du
monde dans sa
totalité par
l’unanimité des
prédécesseurs et des
successeurs. Comment
pourrait-on
concevoir que
l’existence de Allah
‘azza wa jall
qui est exempt de
début,n dépendrait
de l’existence de
certaines choses
entrées en existence
ou de tout ce qui
est entré en
existence qu’Il a
crée soubhanallah
? Ce ne sont là
que des calomnies
graves. Un
groupe de Salaf et
de khalaf ont dit
que celui qui a pour
croyance que Allah
est dans une
direction est un
mécréant tout
comme l’a dit
al-’Iraqi, Abou
Hanifah, Malik,
ach-Chafii, Abou
l-Hacan al-Ach’ari
et al- Baqillani.
Le savant Moulla
‘Ali al-Qari dans
son Sharh de
al-Michkat, tome 2
page 167 l’a dit.
Allah ta^ala dit
( فانها لا تعمى
ألابصار و لكن تعمى
القلوب التي في
الصدور )
C’est-à-dire: ce
n’est pas les yeux
qui deviennent
aveugles mais ce
sont les cœurs qui
sont dans les
poitrines.
Et Allah ta’ala
dit ( و من لم يجعل
الله نورا فماله من
نور )
C’est-à-dire, :
“Celui que Allah ne
guide pas, qui va le
guider ?”
Nous demandons à
Allah ta’ala qu’Il
nous guide tous vers
la voie de droiture
et qu’Il nous
préserve et qu’Il
nous protège des
débordements et des
mauvaises
suggestions du
chaytan maudit et
que l’honneur et
l’élévation en degré
soient accordés au
dernier des
prophètes ainsi qu’a
ceux qui ont œuvré
conformément à sa
guidée
Et j’ai exposé
cette réponse à un
groupe de savants
émérites de Al
‘Azhar qui l’ont
validée et qui ont
écrit leur noms sur
celle-ci. Il s’agit
de leurs
excellences,
- le Chaykh
Mouhammad An-Najdi,
le chaykh des
maîtres des
Chafiis,
- le Chaykh
Mouhammad Sabi’
adh-Dhahabi,
- le Chaykh
des maîtres
Hanbalites, le
Chaykh Mouhammad
al-’Azbiyy Rizq,
l’enseignant des
hautes études ,
- et le Chaykh
‘Abdoul-Hamid
‘Ammar,
l’enseignant des
hautes études,
- le Chaykh
‘Aliyy
an-Nahrawiyy,
l’enseignant des
hautes études,
- le Chaykh
Dousouqiyy
‘Abdullah al
‘Arabi, du
comité des
grands savants,
- et le Chaykh
‘Ali Mahfoudh,
l’enseignant
dans les
spécialités de
Al Azhar,
- le chaykh
Ibrahim ‘Ayyarah
ad-Daljamouni,
l’enseignant
dans la section
spécialisation
de Al-Azhar,
- le Chaykh
Mouhammad
‘Alyan, grand
savant de
Al-Azhar,
- le Chaykh
Ahmad Makkiyy,
l’enseignant
dans la section
des
spécialisations
de Al-Azhar,
- et le le
Chaykh Mouhammad
Houcayn Himdan.